« Faire le mur » : première exposition étudiante à l’EPSAA
« Faire le mur » : première exposition étudiante à l’EPSAA
Lundi 15 décembre a marqué le lancement de la première édition du cycle d’expositions Faire le mur, avec un vernissage organisé dans la galerie éphémère de l’EPSAA.
L’exposition, visible jusqu’au début janvier 2026 au sein de l’école, présente les créations photographiques de trois étudiant·es du cursus supérieur en communication visuelle : Khoa Vu (AG2), Anatole Michau et Hugo Cros (AG1).
Un premier vernissage au cœur de l’école
Organisé au sein même de l’établissement, le vernissage de « Faire le mur » a réuni étudiant·es, équipe pédagogique et invité·es dans un moment convivial, marquant le lancement d’un nouveau cycle d’expositions dédié aux pratiques personnelles des étudiant·es. Ce temps fort a permis de découvrir des travaux rarement visibles en dehors du cadre pédagogique et d’offrir aux étudiants une première expérience de présentation de leurs œuvres dans un contexte d’exposition.
La lumière comme objet et matière photographique
La première série, signée Khoa Vu et Anatole Michau, propose une approche conceptuelle de la lumière à travers ce qu’ils nomment « l’objet source ». Ampoules, prises de courant et dispositifs électriques, habituellement discrets et purement fonctionnels, deviennent ici des sujets à part entière. Isolés, cadrés et mis en scène, ces éléments du quotidien se transforment en formes presque sculpturales, questionnant notre rapport à la lumière artificielle et à son omniprésence dans les espaces domestiques.
Poétique du nocturne et artificialisation de la nuit
Avec sa série photographique, Hugo Cros explore une autre facette de la lumière artificielle : celle qui façonne les paysages nocturnes contemporains. En captant des éclats lumineux dans l’obscurité, il interroge l’effacement progressif de la nuit naturelle au profit d’un environnement urbain saturé de sources lumineuses. Chaque image compose un fragment narratif, où la lumière devient un outil de fiction, révélant une atmosphère à la fois familière et énigmatique.
En noir et blanc comme en couleur, ces deux propositions se répondent et dialoguent, donnant à cette première édition de Faire le mur une identité forte, cohérente et résolument contemporaine.
