Red Bull Doodle Art est un concours mondial qui invite les créatifs du monde entier à laisser leur esprit vagabonder à travers des Doodles imaginatifs. Les opportunités incluent une visibilité accrue, du coaching artistique et une place à la finale mondiale d'Amsterdam, où des juges renommés sélectionneront le vainqueur. Pour s'inscrire c'est ici.

Parmi les finalistes de la première étape du concours, nous sommes heureux de compter cinq étudiants de l'EPSAA :

Adèle TOURY, Clément HERRMANN, Jane RIFFAUT, Juliette d'ANGELA, Lisa LAFFAY. Félicitations à tous ! 

Clément : Je me suis tourné vers l’univers de « Là Haut » et de Pokémon. J’ai dessiné la maison du film en remplaçant les ballons par un groupe de Pokemons qui me plaisaient.

Adèle : Je garde une trace de mes aventures quotidiennes en dessinant ce genre de personnages que j'ai commencé à partager sur le compte Instagram dédié à mes illustrations. 

Jane : Mon Doodle univers est composé de personnages complètement loufoques et déjantés, tous liés les uns aux autres. C'est un sacré bazar en réalité et il faut du temps avant de saisir tous les personnages. Le plus important, c'est qu'à la fin je les trouve marrants et cohérents ensemble.

Lisa : Pour créer mon Doodle, j'ai tout de suite décidé de me plonger dans mon univers personnel, dans ce que je dessine en ce moment. J'ai choisi d'axer mon Doodle autour d'un thème cohérent : autour du son, de la musique et des émotions que cela peut procurer. 

Juliette : J’aime beaucoup m’imposer des thématiques lorsque je dessine, pour cadrer un peu mes idées. Ici le but était de rassembler trois grand types de paysages : urbain, rural et marin.

Clément : Le dessin est une passion. Quand elle devient un métier il est normal que les contraintes stressantes nous surviennent. Dessiner du Doodle permet de revenir uniquement au plaisir de dessiner en étant libre de faire ce que l’on veut, comme si nous avions de ailes ;)

Adèle : C'est clair que quand on se lâche en dessinant librement, tout coule de source. Se prendre la tête pour faire des "doodles" serait le meilleur moyen de se brider et de ne pas laisser s'exprimer sa personnalité ! Pour que nos dessins soient vraiment uniques et intéressants, il faut éviter de trop réfléchir et simplement laisser les idées et les émotions se transposer sur le papier.

Jane : C'est un état assez hors du temps pour moi, je me plonge complètement dans le dessin et la musique que j'écoute. Ces moments sont très réconfortants, c'est comme être dans une bulle. 

Lisa : Se laisser aller à un dessin libre est très agréable car on ne pense plus et on se laisse porter par la création. On se retrouve plongés dans nos coups de crayon et, surtout pour le Doodle, on construit le dessin au fur et à mesure des pensées et envies qui surviennent. 

Juliette : Je pense que c’est un moment où on prend le temps et on prend plaisir à faire ce qui nous passe par la tête. C’est un moment où les possibilités sont multiples et on est seul décisionnaire de la direction que va prendre notre dessin.

Clément : Je crois que cet exercice était difficile pour ceux qui se mettaient la pression du concours, et simple et agréable pour les autres. J’ai choisi de redessiner une illustration réalisée quatre ans auparavant, tout en modifiant et simplifiant les traits. Cela m’a permis de savoir où j’allais et d’aller vite car quand Red Bull est venu à l’école, nous n’avions qu'une heure pour participer, à la pause de midi.

Adèle : L'exercice de dessin libre est facile, la consigne de Red Bull était simple : remplir une feuille sans se prendre la tête. Parfois, quand on se sent bloqué, il suffit d'appeler un.e ami.e ou sa famille et de dessiner à côté pour se libérer l'esprit. En étant distrait par la conversation, on se laisse aller à un dessin beaucoup plus libre. Sinon, une bonne technique est d'écouter de la musique ou un podcast, pour en extraire une action ou un mot, afin de le représenter graphiquement.

Jane : J'avais l'habitude de faire ce genre de dessin (je ne savais pas que ça s'appelait des Doodle!). C'était donc plutôt facile!

Lisa : Je n'ai pas vraiment ressenti de difficultés particulières car c'est dans mon habitude de dessiner librement ce qui me passe par la tête. Cependant, un Doodle demande de respecter le cadre imposé. C'est pour cela que j'ai choisi de tourner mes dessins autour d'un thème pour pouvoir ensuite les imbriquer sur la feuille, librement au gré de mes envies. 

Juliette : J’ai trouvé ça assez facile, voire assez déstressant comme moment.

Clément : Oui je suis prêt à recommencer grâce à l’ambiance créée autour de l'atelier, quand les étudiants de l’EPSAA, toutes classes confondues, dessinaient ensemble, avec l’espoir de gagner en tête.

Adèle : Oui car cette activité permet de se détendre et de se vider l'esprit. Je trouve que le dessin libre offre une forme d'expression personnelle sans jugement ni restriction, ce qui peut être très gratifiant. Je n'ai donc aucune raison de ne pas vouloir recommencer.

Jane : Je serais prête à recommencer, ça me fait toujours du bien de dessiner et de retrouver cet état particulier. J'aime surtout quand j'arrive à me "perdre" à travers les personnages. Je pourrais m'y remettre dès maintenant, laissez-moi juste trouver ma tablette ou un Posca !  

Lisa : Comme je dessine souvent librement et que j'aime beaucoup cela, ça ne me dérangerait pas de recommencer cet exercice. C'est intéressant de réfléchir au fur et à mesure et de placer ses idées jusqu'à ce que le Doodle final soit satisfaisant. 

Juliette : Bien sûr, puisqu’il s’agit déjà d'une pratique personnelle et que je prends plaisir à y passer du temps.