5 étudiants à suivre...

5 étudiants à suivre...

Keziah, Nikita, Camille, Canelle et Victoria, sont étudiant.e.s à l'EPSAA, en classe préparatoire, 1ére, 2ème et 3ème année d'arts graphiques ou en post-diplôme digital média.. En 2021 comment travaillent-ils ? quelles sont leurs attentes ? leurs envies ? leurs difficultés ? Suivez-les chaque semaine sur le site EPSAA !

Victoria, Keziah, Canelle, Camille et Nikita ont fait le choix de l'EPSAA et se destinent aux métiers de la communication visuelle.

Demain, ils seront en agence ou en free-lance et travailleront pour une start-up locale, un annonceur ou un grand groupe international.... Ils savent que leur avenir s'écrit maintenant et ne ménagent pas leurs efforts... mais comment étudie-t-on en 2021 ?

Pour mieux comprendre (et les comprendre) nous avons voulu savoir comment chacun surmontait cette période si spéciale et ses difficultés.

Dans un exercice sincère et sans artifices, ils ont accepté de nous livrer quelques instantanés de leur vie d'étudiant.e, à suivre chaque semaine sur le site EPSAA et sur sa page LINKEDIN.

A la question : « Comment envisagez-vous la période actuelle ? », ils sont presque unanimes à considérer qu’il y a un vrai préjudice pour le bon déroulement de leurs études.

Si NIKITA reconnaît que c’est une chance d’avoir pu maintenir plusieurs cours en présentiel, il dit s’accommoder d’une vie sociale plus réduite qui lui permet de se concentrer sur ses études.

VICTORIA regrette de ne pas avoir, à ce jour, de proposition de stage mais se dit que c’est peut-être ce qui va lui permettre de travailler davantage pour mieux explorer les logiciels et développer d’autres savoir-faire…

Parmi ses découvertes récentes - une mine d’or pour les créatifs ! -  le site de réemploi de La réserve des Arts  (voir article TELERAMA) qu’elle recommande à tous les étudiants.

KEZIAH se dit, lui, empêché dans ses recherches d’inspiration artistique et regrette qu’aucun lieu de culture ne soit à ce jour accessible, il parvient néanmoins à accéder à quelques expositions privées, qui lui redonnent de l’oxygène et stimulent sa créativité.

Sa dernière découverte ? - L’artiste Maxime DUVEAU   http://www.backslashgallery.com/maxime-duveau.

Comme Keziah, CAMILLE regrette la fermeture des lieux culturels (cinéma, expositions qu’elle fréquente beaucoup habituellement ) et elle a du mal à supporter cette période où les interactions sont réduites.

Il lui est indispensable de rester reliée, par tous les moyens à son réseau d’amis (téléphone, messages, Facetime, Instagram, et aux autres étudiants de sa classe. Sans le regard des autres, elle se sent un peu seule face à son travail.

Pour CANELLE , les amis et les livres sont de précieux alliés pour surmonter cette période très spéciale : .

" Le confinement est difficile pour moi car je vis seule dans un petit espace, habituellement je travaille les week-ends en bibliothèque ou principalement à la médiathèque du Quai Branly afin d'avoir une ambiance studieuse.

Les musées me manquent aussi beaucoup car c'est là-bas que je peux trouver des idées. Mais j'arrive tout de même à  voir certains aspects positifs comme me recentrer sur moi-même. J’estime aussi que nous avons de la chance d'avoir certains cours en présentiel cela est plus facile pour communiquer car les échanges par mail peuvent s'avérer compliqués. Pour pallier à ces difficultés j'essaye de mettre en place un planning organisé et je réfléchis...

Je vis dans un petit espace et je n'hésite pas quand c’est possible, d’aller faire un petit tour pour m'aérer et quand je bloque sur certains projets, pour certains enseignants il est possible de les appeler directement. Je préfère échanger par téléphone que par mail c'est beaucoup plus simple et ça peut éviter des quiproquos.

Je reste aussi en contact avec mes camarades, on se soutient beaucoup quand ça ne va pas car il est vrai qu'à force d'être enfermé on perd parfois la notion du temps et on peut se sentir perdu face à un problème qu'on doit résoudre seul. Quand on est tout le temps dans un même espace il faut pouvoir différencier le moment pour travailler et le moment où on peut se reposer.

J'éloigne de moi tout ce qui peut être susceptible de me déconcentrer et je travaille sans musique pour retrouver cette ambiance studieuse lorsque je vais en bibliothèque. J'ai aussi une grande passion pour les livres, j'ai réorganisé ma petite "bibliothèque" juste à côté de mon bureau, j'en ai profité aussi pour le réorganiser car je pense que c'est important de travailler dans un endroit rangé et propre.

L'avantage d'être souvent chez soi c'est aussi de pouvoir s'auto-gérer tout en respectant les horaires de cours. Ça me rappelle lorsque j'étais à l'université où là-bas personne ne va vous dire quoi faire, c'était à moi de savoir m'organiser et de gérer mon planning correctement.

En fin de compte ce confinement peut avoir du bon car il peut nous apprendre à être plus autonome et à évaluer, nous-même, notre capacité à nous auto-gérer.

Pour trouver l'inspiration au lieu d'aller visiter des musées je consulte beaucoup de livres. Je regarde aussi ce qui se fait sur les réseaux sociaux mais j'ai besoin de quelque chose de matériel entre les mains. C’est assez important pour moi de trouver des idées ailleurs que sur les supports digitaux".

CANELLE

A SUIVRE ...

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