Victoria est en post diplôme digital-média à l'EPSAA : "J'essaie de travailler mon regard car, il est important de comprendre ce qui fonctionne et, inversement, ce qui ne fonctionne pas...".

Je m’appelle Victoria, j’ai 22 ans.

Mon parcours

Ne sachant pas encore si je voulais faire un métier artistique, je me suis dirigée, après le collège, vers un parcours scolaire général dans un lycée de Chartres, la ville d'où je suis originaire.

Mon année en BAC spécialisé en Sciences Economiques et Sociales m'a donné une année de réflexion pour savoir si le dessin devait rester une passion ou si je pouvais en faire mon métier.

J'ai donc décidé, après le lycée, de tenter une mise à niveau en arts appliqués.

Ne connaissant ni ce milieu ni la difficulté d'y rentrer, j'ai tenté les trois plus grandes écoles parisiennes...ce qui a été une erreur puisqu'elles m'ont toutes été refusées, les unes après les autres...

Je me suis donc retrouvée en BTS Commerce International à Paris sans vraiment comprendre pourquoi et en remettant en question ma place dans le monde des arts appliqués.

Finalement, avec une grande force de persévérance, j'ai tenté une seconde fois une MANAA (au Lycée Paul Poiret dans le 11e) et enchaîné avec un BTS Design Graphique option Communications et Médias imprimés, à Montreuil (une bonne entrée en matière en graphisme).

J'ai décidé ensuite d'intégrer la formation post-diplôme digital-média de l'EPSAA pour combler mes lacunes en termes de création et d'outils numériques.

Mon environnement de travail

Je suis une grande passionnée de musique et elle m'est indispensable pour travailler. Il peut s'agir d'un fond musical ou d'une ambiance qui va me permettre de créer (en reproduisant l'atmosphère de la musique sur papier).

Je ne peux pas créer si j'ai le ventre vide ! C'est pourquoi j'ai toujours des gâteaux ou un paquet de chips à côté de moi, une tasse de thé ou de café.

Je pense également qu'il est indispensable de s'inspirer d'images déjà existantes pour développer sa créativité. Je passe toujours une vingtaine de minutes sur Behance, Instagram ou Dribble pour regarder des photographies, des dessins ou des productions graphiques avant de me mettre au travail.

Même si mon projet n'a aucun lien avec ce que je regarde, j'essaie de travailler mon regard car il est important de comprendre ce qui fonctionne et inversement, ce qui ne fonctionne pas.

Mon objet fétiche

Ce feutre est mon outil favori pour dessiner. Je l'emmène partout avec moi parce que, souvent, je n'ai pas envie de prendre tout mon matériel de dessin quand je sors. En général, je le mets dans ma poche et je m'en sers pour dessiner rapidement les gens, l'architecture...

Il est très pratique pour faire des croquis rapides. Finalement, ça a été mon meilleur achat car c'est il est très économique sur la durée et la mine me permet de nombreuses possibilités de largeur de trait.

Mon avenir professionnel ?

J'espère être indépendante financièrement le plus rapidement possible, en travaillant en agence ou en free-lance. Dans l'idéal, si je suis en free-lance, j'aimerai travailler sur des projets éthiques ou en lien avec l'illustration jeunesse.

Quels moyens je me donne ?

J'essaie de faire le plus souvent possible des projets personnels. Je dessine régulièrement pour ne pas perdre la main et j'essaie de progresser sur certains logiciels (Blender, etc..) pour être plus polyvalente.

"Mon objectif est d'être contactée par les entreprises pour ce que j'aime faire, à savoir, le dessin et la création numérique".

Ce que j'attends de l'EPSAA

Après mon parcours, je souhaite acquérir à l'EPSAA suffisamment de connaissances en numérique pour être la plus polyvalente possible.

Ma formation en digital-média me permet de mieux connaître le métier grâce aux intervenants professionnels qui viennent partager leur expérience et nous donnent pleins d'astuces utiles... ex: comment un free-lance doit fixer ses prix ?..

Ces rencontres hebdomadaires, très enrichissantes sont un des points forts de l'EPSAA.

#5etudiantsAsuivre

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